La 3ème édition du concours « La Sarthe dans l’œil des Instagramers » organisé par le département, expire bientôt. Il est toujours temps d’aller voir ces œuvres en grands formats sur les grilles de l’hôtel du département. Dans la suite de nos rencontres, voici Philippe, un motard passionné de notre département pour qui seuls les paysages ne suffisent pas à montrer toute sa beauté. Son compte Instagram fleuri de pépites jubilatoires, à découvrir.

Présentez-vous en quelques mots

Je m’appelle Philippe Constant, j’ai 32 ans. En ce qui concerne ma vie professionnelle, je suis professeur dans un collège. J’ai commencé à prendre des photos après la naissance de mon fils, il y a trois ans. J’avais découvert cette activité à l’adolescence mais je l’avais délaissée ensuite.

La Sarthe : pays de sang ou pays de cœur ?

Un peu des deux… Je suis né au Mans mais mes origines familiales sont ailleurs. Cependant, j’ai grandi en Sarthe, j’y vis et j’aime en arpenter les territoires avec ma compagne et mon fils. J’apprécie ce département pour sa simplicité.

Quel est votre sujet préféré quand vous photographiez notre beau département ?

À vrai dire, je fais assez peu de photos de paysages. Notre département est souvent le cadre de photos dont le sujet est autre. La ville du Mans, les ruelles du Vieux Mans ou encore les bois de l’Epau sont alors des lieux inspirants qui offrent des cadres intéressants.

Qu’est-ce qui vous a poussé à participer à cette troisième édition de « La Sarthe dans l’œil des Instagramers » ?

Je suis tombé sur un post du département de la Sarthe concernant le concours. Le sujet m’a inspiré et j’ai eu envi d’y participer. J’ai essayé de réfléchir au sujet « Tant de mondes à explorer » et de trouver un lieu qui m’évoquait le département.

Comment avez-vous réagit lorsque vous avez appris la sélection de votre photo pour l’exposition ?

Ce fut un mélange de surprise et de satisfaction. De la surprise, car c’était ma première participation à ce type de concours et je ne m’attendais pas à être sélectionné. Enfin, savoir que mon cliché serait affiché en grand format sur les grilles de la préfecture m’a apporté une certaine satisfaction.

Motard dans l’âme visiblement ? Cette passion guide-t-elle vos vadrouilles photographiques ?

C’est un héritage familial que je partage aussi depuis quelques années avec mes copains du moto club Polaroil. En fait, on partage plusieurs passions, on aime vadrouiller ensemble mais aussi faire de la mécanique ou partager des moments de convivialité. J’apprécie d’avoir mon appareil photo durant ces moments afin d’en capturer la saveur. Il m’arrive aussi de choisir un lieu de vadrouille pour le potentiel photographique qu’il recèle.

Votre portrait chinois : si vous étiez…

… un personnage de fiction

Tintin, le héros de mon enfance. J’aime sa curiosité et son côté aventurier. Il est d’ailleurs possible qu’Hergé fut influencé par Robert Sexé, journaliste, photographe, reporter et passionné de moto pour créer son personnage.

… un animal sauvage

J’ai conscience qu’il ne s’agit pas d’un animal sauvage mais je dirais le cheval. Mon prénom est en lien avec cet animal et j’ai pratiqué l’équitation durant plusieurs années. C’est à la fois un symbole de pouvoir mais aussi un animal utilitaire. Enfin, c’est un compagnon fidèle, intelligent et à la mémoire vive.

… un lieu célèbre

Mostar en Bosnie Herzégovine, pour ses couleurs, son cosmopolitisme et son vieux pont. Les stigmates de la guerre sont encore présentes, les récents conflits ont façonné son identité. Je l’ai découverte en 2016 et ce fut un réel envoutement.

… une spécialité culinaire

Le jambon de Bayonne, mon péché mignon. J’en raffole et je pense qu’il ne s’écoule pas une semaine sans que j’en mange.

… un objet du quotidien

Mon appareil photo car il m’accompagne souvent. Il constitue un moyen d’expression et c’est aussi une fabrique à souvenir excellente.

Merci

Portrait réalisé par studio WAAP! Simon Lagoarde

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